Vibecoding : lancer une app n’a jamais été aussi simple. La maintenir n’a jamais été aussi dur.

Le vibecoding a changé les règles du jeu.

En quelques heures, parfois en quelques jours, il est désormais possible de lancer une application fonctionnelle avec des outils comme Cursor, v0, Lovable ou Replit.
UI propre. Backend qui répond. Déploiement quasi instantané.

La promesse est séduisante :
👉 “Build fast. Ship faster.”

Et ça marche.
Des apps naissent en 48h là où il fallait autrefois plusieurs semaines.

Mais il y a un angle mort majeur que trop de créateurs découvrent trop tard.

Lancer ≠ maintenir.
Et c’est précisément là que tout se complique.

L’illusion du lancement rapide

Ces derniers mois, j’ai vu passer des dizaines de side projects.

Des projets bien pensés, parfois brillants :

  • MVP fonctionnel en un week-end
  • Stack moderne
  • UX soignée
  • Démo convaincante

Objectivement impressionnant.

Puis, trois mois plus tard…
👉 90 % sont à l’abandon.

Pas parce que les fondateurs manquent de talent.
Pas parce que la techno était mauvaise.

Mais parce qu’ils n’avaient aucune vision de l’après-lancement.

Une app en production, ce n’est pas du code. C’est un système vivant.

Le vibecoding excelle pour builder.
Il est beaucoup moins utile pour opérer.

Une fois l’app en ligne, la réalité frappe vite :

  • Des bugs apparaissent quand personne ne les attend
  • Des utilisateurs demandent des features que tu n’avais jamais envisagées
  • Les coûts serveur augmentent plus vite que les revenus
  • Les dépendances doivent être mises à jour en permanence
  • Le support client devient un travail à temps plein

À ce stade, le code n’est plus le problème principal.
La gestion du produit l’est.

Ce que le vibecoding ne t’apprend pas

Les outils no-code / AI-first donnent une impression de maîtrise totale.
Mais ils masquent des compétences clés, pourtant déterminantes à moyen terme.

Le vibecoding ne t’apprend pas à :

  • Prioriser les features réellement utiles
  • Construire et tenir une roadmap produit
  • Dire non (aux mauvaises idées, même quand elles viennent des users)
  • Monitorer la performance technique et business
  • Anticiper et gérer la dette technique
  • Arbitrer entre vitesse, qualité et scalabilité

Résultat :
Tu te retrouves avec une app qui fonctionne…
mais que tu ne sais pas faire évoluer sans la casser.

Le piège classique : l’app-bébé

Beaucoup de créateurs vivent la même situation :

“J’ai lancé mon app rapidement.
Maintenant, j’ai peur de toucher au code.”

Chaque nouvelle feature ajoute de la complexité.
Chaque bug corrigé en urgence crée un risque ailleurs.
Chaque décision non prise devient une dette.

Tu n’as pas créé un produit.
Tu as créé un bébé que tu ne sais pas élever.

La vraie compétence aujourd’hui n’est plus le code

Pendant longtemps, savoir coder était l’avantage compétitif.

Aujourd’hui, ce n’est plus suffisant.

La vraie compétence, c’est de savoir :

  • quoi coder
  • quand le coder
  • pourquoi le coder

Autrement dit :
👉 penser produit avant de penser features.

Un bon produit n’est pas celui qui a le plus de fonctionnalités.
C’est celui qui évolue sans perdre sa cohérence, sa stabilité et sa valeur.

Lancer en 48h est sexy. Tenir 48 mois est un métier.

Le vibecoding est une avancée majeure.
Il démocratise la création.
Il accélère l’expérimentation.

Mais il ne remplace pas :

  • la vision produit
  • la discipline d’exécution
  • la gestion du cycle de vie
  • l’arbitrage stratégique

Chez Inoval.io, c’est précisément là que nous intervenons :
entre le moment où une app existe
et celui où elle devient un produit durable, maintenable et rentable.

Parce qu’une app qui survit 48 mois
a infiniment plus de valeur qu’une app lancée en 48 heures.

Si tu veux, je peux aussi :

  • adapter cet article pour LinkedIn
  • ajouter un CTA soft vers Inoval.io
  • le retravailler en version SEO longue
  • ou l’orienter davantage PME / SaaS B2B